Les chats ont l'art et la manière de prendre des postures inattendues. Leurs attitudes nous font craquer

Et, bien sur nous ne manquons pas une seule occasion de nous attendrir sur leurs postures tellement familières, mais aussi typiquement canines ou félines. Leurs  corps a son langage esthétique et significatif.

La sieste : Dormir tout son soûl... sur la terre ferme ou en hauteur.
Couché en rond, la tête touchant le haut des membres postérieurs. le chat préfère les situations élevées : la sieste, c'est sur le buffet, sur une pile de linge fraichement repassé, toujours au chaud et avec le plus de confort possible. le cauchemar ? être réveillé en sursaut !

La toilette : Maniaque ou rebelle, son odeur, c'est sacré !
On l'a touché avec des mains douteuses ou qui véhiculent une odeur quelconque ? Vite, se laver ! Un peu de salice déposée d'une langue râpeuse sur l'intérieur de la patte avant, et d'un mouvement circulaire, il se lave les joues, les yeux et le dessus des oreilles, à la fois vexé et décontenancé : quel est ce béotien qui a bien pu le confondre avec un vulgaire essuie mains ?

Le jeu : l'un a l'esprit d'équipe, l'autre la joue perso.
Vous agitez devant lui un objet que vous tenez solidement dans la main, même partiellement caché : c'est le meilleur moyen de titiller son instinct de chasseur. Il se jette sur sa proie improvisée, battant l'air de des pattes avant, étirant tout son corps dans des angles improbables pour vous arracher votre proie. Il vient vers vous et vous dépossède de votre bien, qu'il garde alors jalousement.

Son territoire : Propriété privée, détour conseillé.
De sa joue, puis de son flanc, il caresse un objet : le pied du fauteuil, la bas d'un arbre dans le jardin, voire votre menton ou votre jambe. Ce faisant, il dépose son odeur de façon légère et précise. Il appose son empreinte et réaffirme les limites de son territoire.

La promenade : Une partie de plaisir... pour certains.
Tapi dans un panier fermé, le chat se méfie des changements. Il se souvient que son dernier voyage s'est terminé par une visite chez le vétérinaire. Il pense que la rue, les chiens et les passants sont infréquentables pour un être sensible comme lui. Il a donc une chaise à porteur : vous !

Le repas : Version glouton ou fine gueule.
il gratte autour de la gamelle comme s'il voulait en enterrer le contenu, souvent avec un air dégouter. Il n'aime pas l'odeur de diner ou celle du plastique de la gamelle, il a reconnu une nourriture qui lui a donné mal au ventre la dernière fois, ou alors vous avez déplacé son coin repas. Ca va pas non ? On n'est pas des sauvages...