Le compagnon privilégié de l'enfant

Moins docile que le chien, il ignore la soumission, déteste les agaceries mais aime les caresses. Pas question de rapports de force : il faut être patient et mériter son affection.
S'il sent que l'enfant respecte son désir d'autonomie, il nouera avec lui des relations très étroites, presque fusionnelles. Cette entente secrète explique surement pourquoi le chat, si indépendant, se prête parfois aux fantaisies de ceux qu'il aime. Autre atout du chat : la douceur de sa fourrure. La caresse développe la sensibilité tactile de l’enfant, lui permet d'entrer en contact avec son environnement et d'aller vers les autres.

Chat et nourrisson, cohabitation possible?
Quelles précautions prendre?
Contrairement à    une idée reçue, le chat, attiré par la chaleur, ne se couche pas sur le bébé, mais se cale contre lui. C'est par hygiène qu'on fermera la porte de la chambre si on s'absente.   
Un chat équilibré ne sera pas agressif envers un nourrisson si ses maîtres s'occupent de lui comme par le passé.   
Moins exubérant que le chien, le chat ne fait pas peur mais attire les petits. Tiré par la queue, il peut donner un coup de griffe défensif. Mieux vaut être présent quand ils jouent.   
Si l'enfant arrive    avant l'animal, il    est préférable d'attendre qu'il ait au moins 6 mois avant d'avoir un chaton. Ainsi, ils grandiront ensemble. Persan, chartreux et birman sont calmes et s'entendent bien avec les petits, le siamois est nerveux, alors que le "gouttière" est joueur et câlin.

Un excellent pédagogue
Le chat, comme le chien, permet à l'enfant de mesurer ses propres capacités physiques. Constater qu'on n'a pas la même agilité pour sauter du haut d'une armoire, amène tout naturellement à reconnaître la supériorité de l'autre dans certains domaines et ses lacunes dans d'autres. L'enfant acquiert ainsi le sens des responsabilités et adapte ses jeux aux capacités de son chat. Par toutes ses facettes, le chat aide l'enfant à grandir. Il influerait même sur sont comportement futur.