Les chiens ont l'art et la manière de prendre des postures inattendues.

La sieste : Dormir tout son soûl... sur la terre ferme ou en hauteur.
Allongé de tout son long, sur le flanc, la tête dans le prolongement du corps, dans sa corbeille, sur le carrelage ou même sur votre lit. Ou alors carrément sur le dos, une patte avant ou arrière comiquement repliée : dormir, c'est prendre ses aises, et il n'est pas interdit de ronfler aussi fort qu'un humain.

La toilette : Maniaque ou rebelle, son odeur, c'est sacré !
Il sort du bain et dégage une bonne odeur de frais grâce aux produits employés pour le faire beau. Et lui, le rebelle, n'a qu'une idée, celle d'effacer toute trace odorante de son toilettage. Le voici qui se jette à terre, se traine sur le sol la tête en avant, se retourne sur le dos dans un mouvement de reptation puissant, bien décidé à s'imprégner de l'odeur de la moquette, du gazon... ou de la mare d'eau croupie !

Le jeu : l'un a l'esprit d'équipe, l'autre la joue perso.
Vous luis montrez sa balle, et le voilà tout frétillant, prêt à s'élancer dès que vous l'aurez lancée. Il ne fixe que le mouvement de votre poignet, la trajectoire de l'accessoire. Puis il s'éloigne de vous, ventre à terre, pour rattraper cet objet tellement attractif et rapide à disparaitre dans un environnement pourtant familier. Dès qu'il a mis le nez dessus, il vous le rapporte...

Son territoire : Propriété privée, détour conseillé.
Furieusement, il gratte la terre au pied de l'arbre qu'il vient d'arroser, pattes avant, puis pattes arrière, comme s'il essuyait des pieds boueux sur un paillasson. Il dépose son odeur via les glandes situées dans ses coussinets sur l'endroit visité. Une carte de visite qui sera lue par d'autres chiens quand ils s'arrêterons là plus tard.

La promenade : Une partie de plaisir... pour certains.
Impatient, fou de joie de renifler les traces d'un copain ou d'un ennemi. La rue est son terrain de jeu préféré, et toutes les ruses sont bonnes pour essayer de faire durer le plaisir : extirper une dernière goutte de sa vessie, faire semblant de ne pas reconnaitre le porche de la maison...

Le repas : Version glouton ou fine gueule.
A table, il pratique l'encerclement. Solidement campé sur ses pattes, il étend son ombre protectrice et jalouse sur son repas. Les deux pattes avant, écartées juste ce qu'il faut de part et d'autre de la gamelle en protègeant l'accès à d'éventuels intrus. Tête baissé, il engloutit, ne reprenant son souffle que quand il a tout nettoyé.